April birdies illustration, sketchblock AdvertisementShare this:Click to email a link to a friend (Opens in new window)Click to share on Facebook (Opens in new window)Click to share on Twitter (Opens in new window)Like this:Like Loading... Related
— Viens vers moi, mon hêtre chéri Que sur ta hanche je me pose Que sur ton cou je me repose Et m’envole après que j’ai ri Ainsi chantait en s’égayant L’oiseau qui au bout de ton bras De ton bras blanc comme un cobra Dit et s’en fut en se raillant. Au vautour j’eusse sans détour Dit: — Allez, rentrez dans vos tours! Mais l’arbre, hélas : — Vois, ta mésange De sa jolie patte griffue A greffé son coeur sur ton fût Cela n’est pas d’un mauvais ange ! Reply
Je roucoule telle une tourterelle turque qui aurait trouvé une graine, un joyau mais dont l’inséparable partenaire serait trop loin (outre-rhin ?) le fau-oiseau me file le fau-bourdon et j’abeille aux corneilles : au printemps essaimons solidaires et semons, semons petit patapon gryphons botaniques et greffons mythologiques poussent, poussent, filent la frousse gardent leur trésor au chaud et ils s’envolent parfois vers vous Reply
— Viens vers moi, mon hêtre chéri
Que sur ta hanche je me pose
Que sur ton cou je me repose
Et m’envole après que j’ai ri
Ainsi chantait en s’égayant
L’oiseau qui au bout de ton bras
De ton bras blanc comme un cobra
Dit et s’en fut en se raillant.
Au vautour j’eusse sans détour
Dit: — Allez, rentrez dans vos tours!
Mais l’arbre, hélas : — Vois, ta mésange
De sa jolie patte griffue
A greffé son coeur sur ton fût
Cela n’est pas d’un mauvais ange !
Le fau n’était pas dans le vrai
Dans l’ivresse il n’a vu l’ivraie
Je roucoule
telle une tourterelle turque
qui aurait trouvé une graine, un joyau
mais dont l’inséparable partenaire
serait trop loin
(outre-rhin ?)
le fau-oiseau me file le fau-bourdon
et j’abeille aux corneilles :
au printemps essaimons
solidaires
et semons, semons
petit patapon
gryphons botaniques
et greffons mythologiques
poussent, poussent, filent la frousse
gardent leur trésor
au chaud
et ils s’envolent parfois
vers vous