urban green photo, travelogue, Uncategorized AdvertisementShare this:Click to email a link to a friend (Opens in new window)Click to share on Facebook (Opens in new window)Click to share on Twitter (Opens in new window)Like this:Like Loading... Related
I like green I like the green of the cigarette packs And the broken glass all over the street car tracks I like the green river, the green parks, the green cars I like the green ashtrays in the green beer bars… Reply
stanley brinks, is that you? à moins que ce ne soit toi, ô petit voyou mystificateur — je m’assois dans le doute sur les incertitudes, me compose — vite ! — une attitude attendant somme toute une réponse — qu’elle soit à l’envers ou en prose. Reply
je pense, pince, panse, et ponce ma réponse en pierre poncive je la passe à la pierre ponce et rabote, aride lessive, mes récits, mes scies, mes récifs je lime-lave, craie-caresse ponce et re-ponce au grès, au cif ces phrases abrasées au gneiss silence ensilé de semonces pour découvrir tes amériques j’ai rincé mes vers à la ronce et briqué ma rime à la brique Reply
ma tête est bleue comme une cange dont on a rancé la carène d’éclisses bleues comme les anges j’ai jeté les rats aux murènes ma tête ploie comme une nef qu’on a chargée de boniments la lune est d’un beau brun de leffe l’eau a le delirium tremens tout l’équipage est sur le pont à regarder la mer grossie on dirait dupond et dupont tue-têtant du tino rossi l’un d’entre eux porte haut la huppe je l’accroche à la hune, rosse au mat, bientôt, d’étranges drupes la mer écopera des os la mer aboie, il y a mille ou deux mille requins au bas mort quoique sa vigne ait le mildiou le vin de vague enivre encore l’errant seul lui aussi se saoule un rayon scie sa coque – chut phare annoncé au raz des houles ma nef au fond des mers s’est tue Reply
I like green I like the green of the cigarette packs
And the broken glass all over the street car tracks
I like the green river, the green parks, the green cars
I like the green ashtrays in the green beer bars…
stanley brinks, is that you?
à moins que ce ne soit
toi, ô petit voyou
mystificateur — je m’assois
dans le doute
sur les incertitudes,
me compose — vite ! — une attitude
attendant somme toute
une réponse —
qu’elle soit à l’envers ou en prose.
je pense, pince, panse, et ponce
ma réponse en pierre poncive
je la passe à la pierre ponce
et rabote, aride lessive,
mes récits, mes scies, mes récifs
je lime-lave, craie-caresse
ponce et re-ponce au grès, au cif
ces phrases abrasées au gneiss
silence ensilé de semonces
pour découvrir tes amériques
j’ai rincé mes vers à la ronce
et briqué ma rime à la brique
ma tête est bleue comme une cange
dont on a rancé la carène
d’éclisses bleues comme les anges
j’ai jeté les rats aux murènes
ma tête ploie comme une nef
qu’on a chargée de boniments
la lune est d’un beau brun de leffe
l’eau a le delirium tremens
tout l’équipage est sur le pont
à regarder la mer grossie
on dirait dupond et dupont
tue-têtant du tino rossi
l’un d’entre eux porte haut la huppe
je l’accroche à la hune, rosse
au mat, bientôt, d’étranges drupes
la mer écopera des os
la mer aboie, il y a mille ou
deux mille requins au bas mort
quoique sa vigne ait le mildiou
le vin de vague enivre encore
l’errant seul lui aussi se saoule
un rayon scie sa coque – chut
phare annoncé au raz des houles
ma nef au fond des mers s’est tue